L'histoire
Les origines de Rome
La légende: selon
la célèbre légende, Enée, héros
troyen, voulut fonder une nouvelle Troie. Après avoir vaincu les
rois locaux, il fonda, à l'embouchure du Tibre, Lavinium. Son
fils, Ascagne, fonda Albe la longue. Des lignées plus tard,
Numitor, fut détrôné au profit de son frère
Amulius. Rhéa Silvia, fille de Numitor, fut placée chez
les Vestales et, du coup, se devait de rester chaste. Malgrès
cela, elle eut une aventure avec Mars, dieu de la guerre, qui lui donna
deux jumeaux, Romulus et Rémus. Rhéa fut emmurée
vive. Amulius voulut se débarasser des jumeaux en les
abandonnant sur le Tibre. Le fleuve étant en décrue, ils
furent allaités par une louve avant d'être adoptés
par des bergers (Faustulus et Larentia). Devenus adolescents, les
jumeaux rétablirent leur grand-père, Numitor, à la
tête d'Albe la longue. Ensuite, ils voulurent fonder une
ville à l'endroit où ils étaient sortis du fleuve.
Romulus traça une enceinte sacrée et défia
quiconque de la franchir, ce que fit Rémus. Et c'est ainsi,
qu'en 753 avant notre ère, Romulus tua son frère et
fondit Rome. Pour peupler sa ville, il incita les brigands à s'y
installer, et enleva les femmes des Sabins pour faire croître sa
ville.
L'histoire:
Des fouilles archéologiques montrent que la ville a
été fondée au IXème ou VIIIème
siècle avant notre ère. On a, en effet, établi
l'existence de fermes primitives sur les collines de Rome. La situation
géographique était avantageuse, et le Palatin offrait un
atout stratégique. Ce n'est qu'au VIIIème siècle
que les Tarquins, des étrusques, feront de ce petit village une
ville.
La royauté
Après la
réconciliation entre Romains et Sabins, ces derniers reconnurent
pour roi Romulus (753 av. J.-C. à 717 av. J.-C.). Sous un orage, alors qu'il
passait en revue son armée, il disparut et fut adoré
comme un dieu.
Lui succéda Numa Pompilius,
un roi Sabin (717 av. J.-C. à 673 av. J.-C.), très pieux et qui dota Rome
d'institutions religieuses. Entre autre, il fit construire les temples
de Vesta et de Janus.
Tullus Hostilius
(672 av. J.-C. à 641 av. J.-C.) fut un guerrier. C'est sous son règne
qu'eut lieu le combat des Horaces (champions de Rome) et d'Albe
(champions d'Albe), qui fit d'Albe vassale de Rome.
Ancus Martius
(639 av. J.-C. à 616 av. J.-C.), roi sabin qui succéda à Tullus
Hostilius, étendit le territoire jusqu'aux embouchures de Tibre
et fonda Ostie.
A sa mort, Tarquin l'Ancien
(616 av. J.-C. à 579 av. J.-C.), un étranger d'origine grecque, se fait
proclamer roi. C'est sous son règne que Rome acquit la
domination du Latium.
Il laissa le pouvoir à un esclave, Servius Tullius
(578 av. J.C. à 535 av. J.-C.), qui dota Rome d'une constitution
et partagea les citoyens en cinq classes selon leur fortune.
Enfin, Tarquin le Superbe
(534 av. J.-C. à av. J.-C.), arriva au trône par le meurtre de son
prédécesseur. Il vainquit les Volsques et devint chef de
la confédération latine. Il apparut comme un tyran, et
l'aristocratie le renversa, en 510 av. J.-C., à l'occasion du viol et du
suicide de Lucrèce. Tarquin se réfugia chez les
Etrusques, dont un chef vint assiéger Rome pour y
rétablir la royauté, mais il fut vaincu.
Voici la légende selon les poètes et écrivains latins, sans doute assez loin de la réalité.
La République romaine (1)
Les romains s'étant
défaits du joug étrusque, ils durent faire face aux
Latins soulevés par Tarquin. La victoire du Lac Régille
sauva Rome.
La plèbe obtenu la création de tribun de la plèbe
inviolables et dotés du droit de véto contre tout acte de
l'autorité (493 av. J.-C.). La lutte entre patriciens et
plébéins ne cessa que lorsque les tribuns de la
plèbe obtenurent pour la plèbe l'égalité
politique et civique (il fallut 200 ans). De 541 av. J.-C. à 449 avant notre ère, dix
citoyens durent rédiger les lois des Douze Tables (code de
lois). Ainsi, en 445 av. J.-C., les plébéins obtinrent
l'égalité civique (en entrant, par mariage, dans les
familles patriciennes). La questure devint accessible à la
plèbe à partir de 421 av. J.-C.. En 367 av. J.-C., un des deux consuls
devait être choisi parmi la plèbe. Or, les patriciens
enlevèrent de la fonction la censure, la préture et
l'édilité curule, toutes inaccessibles à la
plèbe. Mais petit à petit, elle arriva à obtenir
le partage de ces magistratures.
Rome avait autour d'elle beaucoup d'ennemis: les Eques, les Etrusques
de Véies, les Volsques, mais un grand danger vint des Gaulois.
Après leur victoire à la bataille de l'Allia, ceux-ci se
présentèrent sous les murs de la ville (vers 380 av. J.-C.). Ils
ne purent s'en emparer, mais les Romains durent payer une forte somme.
Les peuples voisins ayant repris leurs armes, c'est après bien
des efforts que les Romains maintenirent leur domination dans l'Italie
centrale. Ensuite, les Romains firent face aux Samnites. Ils en
sortirent vainqueurs au bout de trois guerres (348 à 341 avant J.-C., 328
à 312av. J.-C., 311 à 280av. J.-C.). La riche cité de Tarente
(Italie du sud) déclara la guerre aux Romains, et appela le roi
d'Epire, Pyrrhus. Cette guerre se termina par la victoire de Rome (281
à 270 avant notre ère) désormais maîtresse de toute l'Italie.
La Sicile était
partagée en trois: Carthage au Sud-Est, Syracuse à l'Est,
et les Mamertins au Nord. Ces derniers appelèrent Rome à
leur secours contre Hiéron, tyran de Syracuse. De son
côté, Hiéron appela les Carthaginois. Après
les trois guerres (la dernière se finissant en 146av. J.-C.), Carthage
fut détruite. Les Romains devenaient maîtres de la
Méditerranée occidentale (une partie de l'Afrique,
l'Espagne, le sud de la Gaule). Rome déclara la guerre à
Philippe de Macédoine qui fut vaincu à Cynosciphales
en 197 av. J.-C.. Antiochus, roi de Syrie fut battu à
Magnésie en 190 av. J.-C. et dut abandonner l'Asie Mineure.
Persée, successeur de
Philippe, réengagea la lutte, mais la Macédoine et la
Grèce devinrent provinces romaines en 146 av. J.-C..
La République romaine (2)
Ces
guerres avaient fait presque disparaître les classes moyennes au
profit de la noblesse divisée en deux ordres: sénatorial
et équestre. Les Gracques essayèrent alors de faire voter
des lois agraires, ce qui fut un échec.
L'aristocratie sénatoriale redevenue puissante, Marius (parti
populaire) se dressa contre elle. Il fit des réformes, la
principale étant d'enrôler dans l'armée tout
citoyen romain. L'armée devint permanente. Il vainquit Jugurtha,
roi de Numidie, en 104 av. J.-C., puis, avec sa nouvelle armée,
défit les Teutons en 102 av. J.-C. avant de sortir vainqueur des Cimbres
en 101 avant notre ère qui menaçaient l'empire. Des troubles
éclatèrent et il quitta Rome.
De 91 à 88 av. J.-C., il y eut une guerre entre Italiens et Romains pour
le droit de cité romaine. Les Romains l'emportèrent, mais
le Sénat accorda aux citoyens de l'Italie le titre de citoyen
romain.
Mithridate, roi du Pont, avait soulevé la province d'Asie contre
Rome, et envoyé des troupes jusqu'en Grèce. Marius et
Sylla désiraient le commandement de cette expédition. Il
fut accordé à Sylla qui prit Athènes et remporta
les victoires de Chéronnée et d'Orchomène. Il
alla, ensuite, en Asie où Mithridate demanda la paix. Au
départ de Sylla, le parti populaire s'était
réinstallé à Rome et avait repris le pouvoir.
Sylla rentra dans Rome avec son armée et fit éliminer ses
ennemis. Il fut élu dictateur et réorganisa le
système politique: l'ordre équestre perdit ses
privilèges, les assemblées du peuple et du tribunat
furent restreintes, mais il réforma la constitution en faveur de
l'oligarchie sénatoriale. Son oeuvre accomplie, il se retira et
mourut à Cumes en 78 av. J.-C.
Une émeute éclata en Eturie , et le Sénat envoya
Pompée la combattre. Une fois ce problème
réglé, il partit quatre ans en Espagne régler une
rebellion. Mais entre temps, en 73 av. J.-C., Rome eut à faire à
une révolte de gladiateurs dirigée par Spartacus. Ce
mouvement fut écrasé au printemps 71 avant notre
ère. En 70 av. J.-C., Crassus et Pompée accédèrent
au consulat. Ils rendirent aux chevaliers leurs privilèges, et
au peuple sa puissance. En gagnant les pirates, Mithridate, Tigrane
(roi d'Arménie), Pompée acquit un immense prestige. A son
retour, le Sénat lui refusa le consulat, et ne lui
célébra pas de suite son triomphe. Pompée se
rapprocha du parti populaire à la tête duquel était
Jules César. Pompée s'allia à César et
à Crassus: c'est le premier triumvirat. César fut
nommé consul, puis alla faire un proconsulat de cinq ans en
Gaule. Il quitta l'Italie en 58 av. J.-C. Il entreprit une campagne dans
les Gaules qui dura de 58 à 51 avant notre ère: la Gaule entière fut
soumise. L'expédition que Crassus menait chez les Parthes allait
au plus mal. Il fut battu au printemps 53 av. J.-C. dans le désert
mésopotamien où il perdit sept légions et sa vie.
Pompée revêtit seul le consulat. César aspirant,
lui aussi, au pouvoir, il franchit le Rubicon en 49 avant J.-C. et entra en
Italie. Pompée se replia en Epire, puis fut vaincu à
Pharsale. Alors qu'il débarquait en Egypte, il fut
assassiné. Le reste de ses troupes et de ses partisans furent
vaincu en Afrique (à Thapsus), puis en Espagne (à Munda).
César fut nommé dictateur à vie et censeur, mais
il fut assassiné le 15 mars 44 av. J.-C.
Antoine s'empara du pouvoir, mais Octave (fils adoptif et
héritier de César) se dressa contre lui. Antoine essuya
un échec sous les murs de Modène. Le Sénat refusa
d'accorder les honneurs au vainqueur, ce qui amena une entente entre
Octave, Antoine et Lépide: c'est le second triumvirat. Un moment
réconciliés, ils ne tardèrent pas à
reprendre le combat. Lépide fut écarté, et Antoine
fut défait en -31, à la bataille d'Actium, et il se tua.
C'est donc Octave qui hérita de l'empire.
Le Haut-Empire
Le Haut-Empire désigne
la première partie de l'Empire romain. Il commence avec le
principat d'Auguste en 27 avant notre ère. Plusieurs dates correspondent à la
fin du Haut-Empire: 235 qui marque la fin de la dynastie des
Sévères; 193 si l'on place la dynastie des
Sévères dans le Bas-Empire; 284 avec le règne de
Dioclétien qui correspond au remplacement du Principat par un
régime absolutiste: le Dominat.
Auguste maintenit, en principe, la Constitution de la république
jusqu'en 23 avant J.-C., où son pouvoir était suffisament grand: il
bénéficiait de l'impérium, ainsi que d'une
puissance tribunicienne. Il mit en place des réformes
sociales et chercha à rétablir les cultes anciens. Il
garnit Rome de temples, de basiliques, de portiques. Une époque
de paix et de prospérité se dessinait pour Rome. Ce fut,
également, l'âge d'or de la littérature latine.
Auguste ayant perdu tous ses successeurs, il adopta
Tibère pour lui succéder en 14 ap. J.-C. Il
provoqua un soupçon, en particulier sur les sénateurs, et
s'en alla à Capri d'où il dirigerait les affaires.
Caligula lui succéda (de 37 à 41), et renforça le
culte impérial. Son oncle, Claude Ier, lui succéda
après son assassinat. Claude régna de 41 à 54, et
c'est sous son règne qu'eut lieu la conquête de la
Bretagne. Il poursuivit les travaux publics, et les réformes
entreprises par César et Auguste. Sa femme, Agripine,
l'empoisonna. Le fils d'Agrippine, Néron, adopté par
Claude, régna de 54 à 68. Il était
conseillé par le philosophe Sénèque, et Sextus
Afranius Burrus, préfet de la garde prétorienne. Il
consolida les frontières de l'Empire en Orient et en Germanie.
Les sénateurs commençant à s'opposer à lui,
il les persécuta. Il fut finalement démit de ses
fonctions et se suicida en 68: c'est la fin de la lignée des
Julio-Claudiens.
L'année 69 est appelée "l'année des quatres
empereurs". En effet, les courts règnes de Galba, d'Othon et de
Vitellius furent suivis par celui de Vespasien (de 69 à 79). Les
empereurs Flaviens (de Vespasien à Domitien) tentèrent de
restaurer l'autorité du Sénat et de promouvoir le
bien-être du peuple. Ce fut sous Vespasien que prit fin la
révolte des juifs. Son fils, Titus (de 79 à 81), inaugura
le Colisée. Domitien (de 81 à 96) se révéla
en tyran, et instaura une période de terreur qui ne s'acheva que
par son assassinat.
Les Antonins: Nerva (de 96 à 98), Trajan, Hadrien, Antonin le
Pieux et Marc-Aurèle. Trajan (de 98 à 117) se battit
contre les Arméniens, les Daces et les Parthes. Il se signala
pour son exellente administration. C'est sous son règne que
l'Empire atteignit son extension maximale. Le règne d'Hadrien
(de 117 à 138) fut une période de paix et de
prospérité. Il abandonna quelques territoires à
l'est, consolida le reste de l'Empire, et stabilisa ses
frontières. La période de son successeur, Antonin le
Pieux (de 138 à 161) fut aussi pacifique et sereine. L'empereur
suivant, Marc Aurèle (de 161 à 180), régna avec
Lucius Aurelius Verus jusqu'à la mort de ce dernier en 169. Son
règne fut troublé par les incursions de
différentes tribus migrant dans diverses parties de l'Empire. Le
christianisme, qui refusait le culte de l'empereur, connut un immense
succès en Asie, puis en Europe. Les empereurs suivants firent
des persécutions tragiques. Commode (de 180 à 192)
succéda à Marc Aurèle. Ce fut un des tyrans les
plus sanguinaires de l'histoire, et il finit par être
assassiné. La pression des barbares s'accroissait.
Le Bas-Empire
En 193,
régnèrent deux empereurs: Publius Helvius Pertinax suivit
de Didus Severus Julianus. Ils furent suivit de Lucius Septime
Sévère qui règna de 193 à 211, et
créa la dynastie des Sévères. Cette dynastie
compta les règnes des empereurs Geta (de 211 à 212),
Caracalla (de 212 à 217), Elagabal (de 218 à 222) et
Alexandre Sévère (de 222 à 235).
Septime était un bon souverain, tandis que Caracalla
était célèbre pour sa brutalité. Caracalla
donna la citoyenneté romaine à tout homme libre de
l'Empire, en 212. Alexandre Sévère était, quant
à lui, connut pour sa sagesse et son sens de la justice, mais il
mourut comme ses deux prédécesseurs assassiné.
Après la mort d'Alexandre Sévère, il s'installa
à Rome et en Italie, une période confuse. Sur les douze
empereurs qui régnèrent dans les 33 ans qui suivirent,
presque tous moururent d'une mort violente. Une période paix se
réinstalla un certain temps grâce aux empereurs illyriens.
Parmi ceux-ci, Claude II, qui règna de 268 à 270, chassa
les Goths. Aurélien vainquit également les Goths,
ainsi que la reine de Palmyre, qui occupait l'Egypte et l'Asie Mineure.
Aurélien fut suivit d'autres empereurs avant l'arrivée,
en 284, d'un Illyrien nommé Dioclétien (de 284 à
305).
Bon administrateur, Dioclétien fit des réformes sociales,
politiques et économiques. Il supprima les privilèges
d'ordres économiques et politiques que Rome et l'Italie avaient
aux dépens des provinces. Afin d'assurer une meilleure
administration à travers l'Empire, il nomma Maximien (de 286
à 305) pour partager le pouvoir avec lui. Deux Césars
vinrent ensuite s'ajouter: Galère et Constance Ier Chlore.
Dioclétien dirigea la Thrace, l'Egypte et l'Asie, alors que
Galère se chargea des provinces du Danube. Maximien
contrôla l'Italie et l'Afrique, et Constance la Gaule, l'Espagne
et la Bretagne (Grande-Bretagne actuelle). En 305, Dioclétien et
Maximien abdiquèrent laissant les deux autres en conflit
entraînant des guerres civiles qui ne s'achevèrent qu'avec
l'accession au pouvoir de Constantin le Grand en 312.
Constantin (de 306 à 337), qui reçut l'armée de
Bretagne, écarta ses rivaux du pouvoir, et réunifia
l'Empire d'Occident. En 324, il battit Licinius, empereur d'Orient, et
fut le seul maître du monde romain. Il déclara le
christianisme religion officielle de l'Empire, et établit sa
nouvelle capitale à Byzance. A sa mort, en 337, les
Césars se disputèrent le pouvoir jusqu'à ce que
Constance II réunifie l'Empire en 353. Il fut suivit de Julien
l'Apostat (de 361 à 363). L'empire fut ensuite coupé en
deux. Sous Théodose Ier, il fut brièvement réunit
après la mort de son cosouverain d'Occident, Valentinien II en
392. Trois ans plus tard, l'Empire fut partagé entre ses deux
fils: Arcadius (de 395 à 408), empereur d'Orient, et Honorius
(de 395 à 423), empereur d'Occident.
A la fin du IVème siècle, Alaric Ier, roi des Wisigoths,
dévasta la Grèce. Arcadius le fit gouverneur de la
province d'Illyrie dans le but de le neutraliser. Mais en 410, il
s'empara de Rome qu'il pilla. Son successeur, Ataulf (410-415)
conduisit les Wisigoths en Gaule , et en 419, le roi Wisigoth Wallia
reçut de la part de l'empereur Honorius, la permission de
s'installer dans le sud-ouest de la Gaule. L'Espagne, quant à
elle, était au mains des Vandales, des Suèves et des
Alains. Honorius fut contraint à reconnaître leur
autorité sur la région.
Au cours du règne de son successeur, Valentinien III, Carthage
fut conquise par les Vandales, tandis que l'Italie et la Gaule
étaient envahies par Attila et ses Huns. Attila marcha sur la
Gaule, mais les Wisigoths lui barrèrent la route. En 451, les
Romains commandés par Flavius Aetius, battirent les Huns
près de Troyes. L'année d'après, Attila envahit la
Lombardie, mais ne parvint pas à avancer plus au sud.
Valentinien fut assassiné en 455. De sa mort à 476, il y
eu neuf empereurs d'Occident, mais le pouvoir réel se trouvait
entre les mains du général Suève Ricimer (mort en
472). Le dernier empereur romain, Romulus Augustule (de 475 à
476), fut déposé par Odoacre, chef des Hérules,
qui fut proclamé roi d'Italie en 476. L'empire romain d'Orient,
appelé aussi Empire Byzantin, dura jusqu'à la prise de
Constantinople par les Turs en 1453.
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